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Mon parricide littéraire
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27 juillet 2006

Allégorie en suspend

Un instant fragile de douceur, auquel je m’exclus. Et le soleil intense danse, danse. Strasbourg fut un cauchemar, et dans l’ambiguïté de cet assemblage, le passé semble lointain, si lointain. Je sommeille un peu, lourde de destin.

Il y a une violence à être adolescent, un écœurement à être en vie. Il existe une stupidité de l’amour et un relâchement des sens.

Aux matraques des soldats, la réponse des pavés, et inversement. Et le chaos chamboule, toujours, toujours plus. référence indigeste d’un geste diffèrent. A l’aveugle, toujours le bâillon, ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas, ils nous ont pris pour des cons.

Et loin, si loin, à des années-lumière de la vie, le monde s’étiole, innocent, victime de ma paresse. Et si j’avais eu le courage? Au dessein de mes larmes, mes armes au cruel destin, une bille roule sur un papier, et le monde marche de nouveau, et la vie coule, enfin. Mais l’aveugle n’y voit que du feu, de la poudre aux yeux.

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Mon parricide littéraire
  • A mi-chemin, mon courageux papa a dit à ma soeur ce qu'il pensait de moi. L inverse ne se fit pas. J'aurais voulu qu'il comprenne et qu'il voit. Mais au lieu de ça. Accroupie dans la vie, j'ai pensé à tout ça. Et dans le tard j'ai compris pourquoi.
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