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Mon parricide littéraire

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5 août 2006

Espérance

Espérance, espérance. Celle de mon enfance. Et toute cette concurrence. Espérance. Deuil de la puissance. Innocence. Détail et concupiscence. Insolence. Espérance. Maîtrise et inconscience. Solfège et indigence. Espérance. Performance de répugnance. Innocence des sens. Insuffisance. Espérance ! Dépense. Litres d’essence qu’on agence. Tu as eu de la chance. Espérance, espérance. Séance d’importance. Elle me lance : Je suis en transe, entre dans la danse. Mon cœur balance. Fléaux d’indulgence. Espérance. Le prince et ses jouissances. Je les tiens à distance. L’insouciance sous surveillance. Quintessence. Errance des nuances. Espérance, et ces paires d’hanses. Semences. Démence. C’est les vacances ! Et moi je pense. Espérance. J’aime cette décadence.

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2 août 2006

QuiSuisJeInYourFace?

Je suis en travers de la route. Je suis en deça des apparences. Je suis vivante ! Je suis sur une île. Je suis une rumeur tranquille. Je suis indisposé. Je ne suis pas ta chose. Je suis à sa recherche. Je suis… Une étoile morte.

28 juillet 2006

Ou Cha? ou la théorie du poisson vert

J’écris, je fume, je fume, j’écris, j’oublis, j’accepte, j’envie, je pars… Desséchée, parce qu’abîmée.

Sourire aux lèvres et morsure d’abraxas. Lexomil, Atarax J’attend que le temps passe.

Marie m’a dit. Et dans ce souvenir, j’étais déjà dans un sale état.

Le Petit Prince a su me convertir, à savoir pour l’avenir.

Je suis pour rire

Je suis par tir

Je suis… une étoile morte.

28 juillet 2006

Complainte à peine

Complainte à peine. Tic-Tac. Tic-Tac. Parfois j’en veux à mon corps de ne pas se lever contre tout ce qui me révolte. Sa révolution. Et puis l’instant d’après, je me complais. Tic-Tac. La rencontre est stockée dans une sorte de tiroir, maintenue d’une camisole chimique des plus coriace. Alors l’homme a évolué et il lui faut des symboles. Oui des symboles, mais aucune subtilité qui pourrait lui échapper. Les choses doivent être claires. On doit voir à travers chaque choses, chaque personne, il faut tout connaître, absolument tout, même mon jardin secret? Que reste t il de cette lumière que j'ai vue jadis briller dans les yeux de quelques personnes uniques que je portais bien au-delà de moi-même. Tic-Tac. Les chaînes qui vont de mon pied directement jusqu'à l’Élisée sont incassables. A oui tu as cru ça? D’où? De devant ta télé ou le petit teigneux te fait croire que tout est possible tout est réalisable, mais que pour l’instant toi, toi et toi aussi t es dans la merde. Alors quoi une femme au pouvoir? Tic-Tac. Mais non, je reste là, assis sur ma chaise, assise sur mon cul. Ce cul que le canapé voit si souvent. Par quel extraordinaire pouvoir cet écran m’attire tant. Je suis devant TF1. Je suis monsieur et madame tout le monde. Je me dis que je suis libre, ici, partout. Mais qu’importe que je régisse ou non ce monde, et qu’importe d’ailleurs que ce soit l’argent ou l armement qui le dirige. Qu’importe que la bêtise humaine existe, moi je vote Bush. Tic-Tac. Le monde se détraque. Je ne parle pas seulement du temps et des 70 cm de neige à Rodez. Je ne parle pas seulement pour moi, ni pour les autres. Je ne parle pas seulement, j’agis! De mon bureau miteux j’organise ma révolution, mes manifestants sont près, petite armée révoltée prête à passer à l’action. Oui voyez vous moi j’agis. Mais parfois je me sens seule dans toute cette folie. Tic-Tac. Je regarde ma montre, il est l’heure de partir. Ma vie est réglée, rien n est laissé au hasard. J’en toucherai deux mots au grand beau, il m’écoutera, après tout je suis quelqu’un d’important, moi je n ai pas eu à connaître le contrat premier embauche, moi je fais partie de cette génération qui a mis les beurres dans des barres, et ça allait bien jusque-là, moi je… Tic-Tac. Moi j’ai la solution, et les keufs de mon bahut, je leur crache dessus. Je trouve dans la musique, le rap ou le métal, les répliques cinglantes pour répondre à mes darons. Je sais plus pourquoi les piercing, mode rébellion stigmate, témoin du mal être dont on souffre, moi et mes potes. J’ai pas demandé à venir au monde pourri, ma bataille est quotidienne, ma souffrance omniprésente, mais je souris quand même, fait risette à la caméra, il me faut ce boulot, j’ai besoin de tunes (Je me fiche pas mal de mon bac, au moins autant que le gouvernement. De toute façons je n’ai pas vraiment le choix). Tic-Tac. Moi je quitte cette ordi quand bon me semble, et j’y reviens tremblante dans mes nuits d’insomnie. Que le monde se détraque, qu’importe, qu’importe? Au fond, la marginalité n’a plus rien de bon, a quoi bon, a quoi bon? Tout a été dit, j’écris et je n’invente rien, puis je retourne sur mon canapé, le même que le vôtre, Ikea, rouge, et je n’y lis même plus, tout a été lu, au demeurant inerte, j’erre, j’erre…

27 juillet 2006

Allégorie en suspend

Un instant fragile de douceur, auquel je m’exclus. Et le soleil intense danse, danse. Strasbourg fut un cauchemar, et dans l’ambiguïté de cet assemblage, le passé semble lointain, si lointain. Je sommeille un peu, lourde de destin.

Il y a une violence à être adolescent, un écœurement à être en vie. Il existe une stupidité de l’amour et un relâchement des sens.

Aux matraques des soldats, la réponse des pavés, et inversement. Et le chaos chamboule, toujours, toujours plus. référence indigeste d’un geste diffèrent. A l’aveugle, toujours le bâillon, ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas, ils nous ont pris pour des cons.

Et loin, si loin, à des années-lumière de la vie, le monde s’étiole, innocent, victime de ma paresse. Et si j’avais eu le courage? Au dessein de mes larmes, mes armes au cruel destin, une bille roule sur un papier, et le monde marche de nouveau, et la vie coule, enfin. Mais l’aveugle n’y voit que du feu, de la poudre aux yeux.

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26 juillet 2006

Nuit de l'an

Idéalisé                     Par

Le                            Soir

Le Monde                A

Tout                       Perdu

Grisée d’alcool, j’ai hanté, maladroitement, un souvenir paisible. Et j’ai vu de nouveau, par l’éclair d’un instant, un éclat de vert. Comme un coup de poignard, un regard de travers. Un mensonge annulé, et une goutte de sueur. Un congé anal, pour un doigt d’honneur. Et j’ai vu de nouveau, qu’un homme m’avait souillé. Les draps salis de l’incube crurent bon ton de me le rappeler. Qu’une odeur acre me salut au passage, et à mon nez de fuir de rage.

Obnubilé             Par

La                      Télé.

Mis                    De

Côté                  Mes pensées

Tout juste le poste éteint, de nouveau la vie a pris son souffle. Et comme je chantonnais, quelques versés en anglais, elle prit ces aises. Mon crâne eut pu éclater, et couvrir ces murs désespérément blancs, que la vie n’en aurait pas moins repris son cours. (Et comme je chantonnais). A l’emphase d’une phrase, elle m’a dépité. A l’abscons d’un mot, j’ai été écœurée. Tout tournait. (Et comme je chantonnais).

25 juillet 2006

Traité de ponctualité

Condescendant lunatique, mon père fut un prophète.
De l’approche d’un homme, ô combien il a ri.
A blesser maladresse, de sa haute habilitée, il esquisse une caresse, pour mieux le projeter.
J’ai couru fuyarde, kamikaze iconoclaste.
Hégémonie superficiel, quand il y a tellement plus à faire!
N’ayant pas plus de place, je suis monté ailleurs.
Inutile de prescrire qu’ici aussi c’était difficile.
Mais l’impossible évacué a fait fuir le tranchant./

De l’imposante femme, il n’a rien gardé.
Pourtant s’il savait.
Que juger est détruire.
Que séduire est bannir.
Et que souffrir est mourir.
J’aurai préfère qu’il sache dès le début qu’il m’aimait.
Quel boulot pour qu’il l’entrât !/

Suffit les beaux discours, car je me rends bien compte, moi, qu’on ne peut pas que s’y fier.
J’ai vu derrière, tellement de choses merveilleuses.
Un temple si bien gardé.
Et je me demande encore:

Pourquoi?

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Mon parricide littéraire
  • A mi-chemin, mon courageux papa a dit à ma soeur ce qu'il pensait de moi. L inverse ne se fit pas. J'aurais voulu qu'il comprenne et qu'il voit. Mais au lieu de ça. Accroupie dans la vie, j'ai pensé à tout ça. Et dans le tard j'ai compris pourquoi.
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